Les nouveaux arrivants francophones venant de l'Afrique

Cet article à été réalisé en partenariat avec le Centre francophone de Toronto .

Cet article est destiné aux nouveaux arrivants francophones d'Afrique qui choisissent de s'établir en Ontario. En tant que francophones vous aurez à faire face à certains défis. Dès votre arrivée au Canada, vous serez à la recherche d'information. Où sont les écoles ? Quels sont les services sociaux auxquels j'ai droit ? À qui faire confiance ? Quelles sont les normes sociales et culturelles ? Nous espérons que cet article saura mieux vous préparer pour que vous puissiez trouver les informations et les ressources qui vous conduiront à un établissement avec moins d'embûches.

Dans cet article

1. L'arrivée au Canada

a. Les avantages et inconvénients de recourir à un membre de la famille ou à une communauté pour son établissement au Canada

S'établir dans un nouveau pays peut être particulièrement difficile pour plusieurs raisons. La réussite de l'intégration des nouveaux immigrants dépend de beaucoup de facteurs; entre autres, l'habileté à parler la langue, l'accès à l'emploi et aux ressources communautaires, l'attitude de la communauté d'accueil et l'existence des liens sociaux.

Dans l'ensemble, les nouveaux arrivants d'Afrique ont, dès leur arrivée, recours aux membres de leur communauté d'origine africaine pour traverser le long parcours qu'est le processus d'établissement et d'intégration. Ils comptent beaucoup sur les expériences de leurs pairs qui sont arrivés avant eux indépendamment de la durée de l'établissement de ceux-ci.

Ce mécanisme présente aussi bien des avantages que des inconvénients.

Les avantages :

Se connecter aux Africains préétablis donne aux nouveaux arrivants le sens d'appartenance, de sécurité et leur permet de construire des liens solides entre Africains.

Cette connexion réduit le stress de l'isolement et de la désorientation, caractéristiques des premiers jours au Canada. Pour les nouveaux arrivants francophones d'Afrique, se connecter aux anciens compte encore plus puisque la langue de communication et la connaissance des ressources francophones sont très limitées. Enfin cette connexion des nouveaux aux anciens d'une même culture favorise une sorte de réseautage spontané rendant le processus d'établissement et d'intégration moins compliqué.

Les inconvénients :

Les connexions et le réseautage culturels portent parfois les nouveaux arrivants de l'Afrique à confusion dans la mesure où, culturellement, ils doivent faire davantage confiance aux membres de leur communauté ou culture qu'aux services et ressources mises à leur disposition (services professionnels d'établissement et d'intégration aux nouveaux arrivants). Cela est d'autant plus critique quand les communautés précédentes n'ont pas elles-mêmes eu une orientation appropriée et à jour pour les nouveaux arrivants. À côté de l'insuffisance des ressources francophones dans les villes comme Toronto, les organisations ethnoculturelles sont, le plus souvent, peu connues ou sont insuffisamment financées et outillées.

b. Les centres d'accueil

Plusieurs centres d'accueil, tant formels qu'informels, peuvent être utiles pour obtenir différents formulaires administratifs qui sont nécessaires. On peut également y participer à des journées d'information qui pourront être très utiles par la suite.

Ressources utiles
Cliquez ici pour retrouver les informations sur les centres d'accueil. Par centre d'accueil formel on entend les centres gérés par des professionnels et dont le gouvernement est le bailleur de fonds principal.

Certains centres d'accueil aident à obtenir la carte d'assurance maladie qui donne accès aux soins de santé public, la carte d'assurance sociale qui est indispensable dans le cadre de la recherche d'emploi, les allocations familiales, etc. Il peut être difficile d'ouvrir un compte bancaire sans carte d'identité canadienne, en particulier sans le numéro d'assurance sociale. Dans la plupart des centres d'accueil, il y a également un service pour la recherche d'emploi. Cependant, on peut aussi s'adresser au centre de ressources humaines de sa région. Comme partout, on peut trouver des offres d'emploi dans les journaux ou sur l'Internet. Il faut cependant noter que c'est en voulant se trouver de l'emploi que le nouvel arrivant va faire face au problème de "l'expérience canadienne". Plusieurs employeurs canadiens exigent une expérience canadienne pour travailler au Canada. Il faut donc, dès votre arrivée, essayer de recourir au bénévolat pour pouvoir prouver plus tard qu'on a acquis une expérience canadienne. (Voir les articles sur l'emploi pour de plus amples renseignements).

c. Les premières journées au Canada

Le Canada accueille des milliers de nouveaux résidents chaque année. Cependant, les premières journées au Canada sont vraiment un parcours du combattant. Il faut noter que viennent au Canada non seulement des voyageurs réguliers mais également des personnes qui viennent solliciter le statut de réfugié et qui, dans la plupart des cas, ne disposent pas des documents appropriés. Il faut donc soit consulter un organisme spécialisé dans l'établissement, soit se faire accompagner à l'immigration par un ancien.

Le nouvel arrivant doit trouver rapidement un logement; ce qui n'est pas facile dans la mesure où, à peine arrivé, le propriétaire va exiger sa source de revenu ou, à tout le moins, de trouver un co-signataire. Le logement va donner accès également à l'aide sociale si le nouvel arrivant est éligible. Dans la recherche de logement, les professionnels des centres recourent aux journaux, aux revues gratuites et aux sites Internet pour entrer en contact avec les différents propriétaires. À la signature du contrat de bail, le premier et le dernier mois de loyers sont exigés avec le dernier mois qui sert de caution. Une fois installé, il y a également le problème de langue pour celui qui décide de demeurer à Toronto. (Voir l'article d'orientation). Alors pour avoir recours à une aide, le nouvel arrivant pourra se rendre dans les centres d'accueil.

2. Les rapports sociaux

Les normes et coutumes sociales du Canada peuvent être différentes de ce à quoi vous êtes habitués. Elles varient d'un pays à l'autre et même d'une communauté à l'autre. Il est important de savoir comment la loi influence les relations familiales et personnelles et ce qui est considéré comme comportement acceptable.

a. Rapports maris et femmes

Immigrer, c'est prendre un nouvel envol, qui est à la fois positif et négatif. Repartir à zéro peut être stimulant mais parfois effrayant. De ce fait, des sentiments contradictoires peuvent vous animer. Il y a, d'une part, la nostalgie d'abandonner les siens et de tout quitter et, d'autre part, l'excitation de découvrir le nouveau monde avec toutes ses réalités.

Beaucoup d'immigrants arrivent au Canada accompagnés de leur famille. Pour certains, l'un des parents choisit d'arriver en premier lieu afin de préparer l'arrivée des autres membres de la famille. Dans la plupart des cas, le choix est accordé au mari. Le dépaysement fait partie du processus d'adaptation dans votre nouvel environnement.

Quelle que soit la situation de la personne concernée, bon gré mal gré, elle est obligée de s'adapter à la vie de la société d'accueil. Lorsqu'on vit dans une culture différente, le choc culturel fera partie du quotidien. Beaucoup de choses peuvent paraître nouvelles; entre autres, la nourriture, la langue, les personnes, etc.

Dans beaucoup de cas, le mari ainsi que la femme travaillent et se partagent la responsabilité du foyer et de l'éducation des enfants; ce qui pouvait ne pas être le cas dans votre pays d'origine. Cette expérience vous fera vivre à tour de rôle des moments enrichissants et des périodes de stress.

De nombreux facteurs liés à l'adaptation et à l'établissement qui influencent la vie du couple peuvent avoir des répercussions dans votre mode de vie, notamment, la recherche d'emploi. Dans la plupart des cas, des incompréhensions naissent dans le couple. Des écarts de langage peuvent avoir lieu dans le foyer. On remarque aussi un changement possible de comportement de son conjoint ou de sa conjointe. Des nouvelles habitudes peuvent se créer qui souvent ne sont pas à l'avantage du couple.

Au Canada, la loi s'applique à tous. Les hommes et les femmes sont égaux. Ils jouissent des mêmes droits définis par la Charte canadienne des droits et libertés. La discrimination et la violence envers les femmes sont contraires à la loi. Les femmes qui sont victimes de violence de la part de leur mari peuvent chercher de l'aide pour elles-mêmes et leurs enfants dans les refuges communautaires. Elles ont droit à la protection pour assurer leur sécurité.

Il est à noter que la violence envers toute personne, qu'il s'agisse d'un homme, d'une femme ou d'un enfant, est contraire à la loi du Canada. Personne n'a le droit de frapper ni de menacer une autre personne ou de la forcer à avoir des rapports sexuels. La loi s'applique à tout le monde sans exception qu'il s'agisse du mari ou de la femme.

En immigrant au Canada, il s'avère important d'être au courant de ce qui est susmentionné pour éviter des surprises désagréables et parfois des blessures morales incurables. Au Canada, nous prônons l'égalité des sexes et quel que soit le genre de la personne, nous sommes tous égaux devant la loi et jouissons des mêmes droits.

b. Rapports parents et enfants

En tant que parents, nous disons souvent que les enfants sont ce que nous avons de plus précieux. Et comme ils sont nos trésors, raison de plus pour que nous puissions les chérir quelles que soient les circonstances.

"Qui aime bien châtie bien" dit un adage ancien. Au Canada, beaucoup ne seront pas de cet avis lorsqu'il s'agit de discipliner l'enfant. Dans plusieurs pays du monde, la discipline, sous forme de punition corporelle, peut se faire en public. Mais tel n'est pas le cas au Canada. Un voisin ou n'importe qui témoin de l'événement, a le droit de signaler à la police lorsqu'un parent utilise la force physique pour discipliner son enfant. Pour contrer le problème d'abus physique, les législateurs canadiens ont mis en place des lois de protection pour l'enfant. Lorsqu'un individu, en particulier un enseignant ou une infirmière, remarque des blessures sur un enfant, il est tenu par la loi de le rapporter. Il peut alors y avoir des enquêtes pour essayer de déterminer la cause de ces blessures. Il est alors primordial d'être au courant de cela car en voulant bien discipliner son enfant, on risque de se le faire enlever par les autorités gouvernementales.

L'autre aspect est tout ce qui est relié au respect. Au Canada, pour une variété de raisons, les enfants n'ont pas le même niveau de respect pour leurs aînés que dans certains pays du monde. Les enfants vont parfois paraître ingrats et insolents. Ce n'est pas le mandat de cet article d'expliquer les causes sociales de ce comportement. Puisque l'enfant est à cheval entre deux cultures, il vous incombe en tant que parents d'avoir des approches modérées et adaptées à l'environnement. Gardez la communication ouverte avec vos enfants et avec ceux et celles qui pourraient vous aider tels que les enseignants, conseillers à l'école, des membres de votre communauté qui sont ici depuis longtemps, des conseillers en établissement, etc. Vous verrez alors que vous serez appuyés dans les difficultés que vous avez avec vos enfants. Sachez que vous n'êtes pas seuls dans ce combat, il y a toujours de l'aide à votre disposition.

c. Les rapports société-personnes âgées

Le Canada, pays d'accueil aux immigrants, offre de l'aide sociale et de l'aide communautaire aux immigrants pour leur faciliter l'adaptation dans le pays d'accueil. Une de ces aides, qui n'est pas limitée aux immigrants, est l'aide aux membres de la famille qui ont 55 ans et plus.

Dans certains pays, la personne âgée est prise en charge par la famille. Au besoin, les membres de la famille l'aideront à manger, à prendre le bain ou à faire le ménage. Au Canada, un immigrant qui doit aller travailler ou un immigrant qui veut vivre seulement avec son épouse époux) et ses enfants ou tout simplement un immigrant qui cherche à avoir du répit peut avoir recours à des services sociaux ou des services communautaires pour lui venir en aide. Ces services sont les suivants : l'aide au logement, l'aide physique, psychologique et sociale pour personnes âgées ou les personnes en perte d'autonomie.

Il y a des institutions pour personnes âgées qui facilitent l'accès à un logement subventionné par le gouvernement. Pour bénéficier de la subvention, la personne s'inscrit au programme et attend qu'il y ait un logement subventionné qui se libère. Le temps d'attente peut varier de 1 à 5 ans. Il y a aussi des logements à prix abordables pour lesquels il n'y a pas d'attente.

Des services d'aide physique, psychologique et sociale sont offerts à cette population pour qu'elle puisse jouir pleinement d'une bonne qualité de vie, avoir des appuis émotionnels, culturels, mais surtout, avoir de la compagnie des personnes du troisième âge. Des services de qualité sont offerts par des professionnels (préposés aux services de soutien personnel, infirmières, médecins) qui répondent aux besoins de la personne âgée. Cependant ces professionnels ne pourront jamais remplacer la famille. Il y a certains besoins auxquels seule la famille peut vraiment répondre, tels que l'amour, la tendresse et la dignité.

Par conséquent, la personne âgée au Canada peut sentir qu'elle devient un fardeau pour ses enfants qui la placent dans ces foyers car ils sont très occupés avec leurs propres soucis (travail, enfants, etc.). Elle pourrait alors se sentir délaissée et même inutile. Pour contrer ces problèmes, les foyers d'hébergement pour personne âgées, de concert avec les familles des personnes âgées, tentent de répondre à ces besoins qui dépassent les besoins physiques. Certains foyers réussissent mieux que d'autres.

Pour des informations sur les foyers d'hébergement, vous pouvez visiter le site web www.caheritage.org

d. Les rapports parents-écoles

L'une des particularités du système canadien d'éducation est le rôle que jouent les parents dans l'école.

La relation école - familles immigrantes est une question particulièrement saillante dans le système d'éducation française surtout dans une ville comme Toronto qui reçoit un nombre assez considérable d'immigrants francophones.

Les parents francophones nouvellement arrivés de l'Afrique ne connaissent pas, en général, le système scolaire canadien qui prône des liens plus étroits entre l'école et les parents. Dans la plupart sinon toutes les cultures africaines, l'éducation scolaire d'un enfant est une affaire de l'école et l'intervention du parent ne serait que de la pure ingérence dans les affaires d'autrui. Un parent n'est appelé à l'école que quand il y a un problème sérieux avec son enfant et parfois de telles interventions font la honte et la risée de la famille. Arrivés au Canada, n'étant pas au courant de ces différences, les parents ne s'impliquent pas dans ce qu'ils croient être les affaires de l'école. Par conséquent leur participation est jugée très faible ou inexistante.

Ressources utiles
Cliquez ici pour lire les renseignements et suggestions pour aider votre enfant à l'école.

Pourquoi s'impliquer ? Des recherches et études ont démontré que la participation des parents contribue à la réussite des enfants. En effet, ces travaux de recherches montrent que lorsque les familles appuient les activités scolaires, les enfants retirent de nombreux avantages, dont de meilleurs résultats scolaires, une plus grande motivation, moins de problèmes de comportement, une meilleure assiduité et un taux réduit de décrochages et de suspensions. Une bonne communication aide l'enseignant(e) à mieux connaître votre enfant tout en vous permettant de comprendre ce qui se passe à l'école. De cette façon, la transition à un système scolaire différent pourra se faire plus en douceur.

Comment les parents peuvent s'impliquer à l'école ou collaborer avec celle-ci ?

  • Les parents peuvent participer en posant leur candidature comme membre d'un conseil d'école. Les conseils d'écoles créés en 1995 par la Loi sur l'amélioration de la qualité de l'éducation ont été rendus obligatoires en 1997 pour toutes les écoles financées par les deniers publics. Ils sont un exemple de la meilleure forme de participation de la communauté francophone à la gestion de l'école et du partage des responsabilités entre les écoles, les familles et les collectivités. Les parents nouveaux immigrants en particulier devraient se faire suffisamment représenter pour communiquer leurs idées et opinions.
  • Les communications régulières avec les enseignants, les rencontres parents - enseignants, la participation aux activités et événements organisés à l'école sont autant de moyens de consolider la relation école - famille.

3. La sexualité

a. L'homosexualité au Canada

Le Canada est reconnu partout dans le monde comme une société tolérante.

Le Canada est un pays où les citoyens ont le droit de choisir leur religion, les personnes avec lesquelles ils peuvent s'associer et l'endroit où ils vivront.

Dans les grandes villes canadiennes, l'homosexualité est acceptée et même célébrée. Dans les quartiers " gais ", il ne serait pas surprenant de voir deux hommes se tenir la main. Mais, il est important de noter qu'il y a toujours des segments de la société qui ne tolèrent pas l'homosexualité. Au Canada, ne pas respecter le droit des homosexuels est une forme de discrimination punissable par la loi au même titre que le racisme. Dans le monde rural, cette discrimination est, en général, plus répandue.

Certains pays considèrent l'homosexualité comme une déviance. Une personne connue à titre d'homosexuel, peut subir des menaces physiques, psychologiques ou même la mort.

Le droit à l'égalité de traitement

La charte canadienne des droits de la personne reconnaît que tout Canadien a droit a l'égalité de traitement. A l'heure actuelle, un débat au Canada entoure l'homosexualité et le droit au mariage. La cour supérieure de l'Ontario a tranché en faveur du mariage entre les individus du même sexe.

La licence de mariage

En 1995 la cour suprême du Canada a statué que la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle était interdite par la charte canadienne. Celle-ci reconnaît que le mariage civil est fondé sur le choix. Si l'on refuse ce choix aux conjoints de même sexe, on leur refuse de vivre selon le même type de régime juridique qui est offert aux conjoints de sexes opposés. Cela constitue une discrimination qui va à l'encontre de la charte canadienne qui reconnaît que tout canadien a droit à l'égalité de traitement.

b. La polygamie

La polygamie consiste à avoir plusieurs conjointes en même temps. La polygamie se pratique souvent dans certains pays en Afrique ou dans certains pays musulmans.

La polygamie au Canada fut autrefois pratiquée par les autochtones et plus tard par les Mormons. Aujourd'hui, il est interdit de pratiquer la polygamie au Canada. La polygamie est un acte criminel - art 293(1) du code criminel. Le coupable peut encourir jusqu'à 5 ans de prison, payer une amende, et dans certains cas peut être expulsé dans son pays d'origine.

Le mode de vie canadien ne favorise pas la polygamie pour plusieurs raisons:

  • Les appartements ne sont pas assez grands pour loger toutes les femmes et leurs enfants ensemble. Dans les pays d'origine de certains immigrants, ces familles vivent dans de grandes maisons.
  • Les femmes comparent leur vie à celle des Canadiennes qui sont indépendantes et qui ont de nombreux droits. Par conséquent, il se peut qu'il y ait des répercussions sur l'ensemble de la famille.

c. La fréquentation chez les jeunes

Au Canada, la fréquentation entre les jeunes est plus ouverte. Au fil des années, l'âge moyen du premier rapport sexuel chez les jeunes Canadiens a diminué. Selon les données d'une enquête (voir Maticka-Tyndale, Barrett & McKay, 2000; Maticka-Tyndale, 2001 pour les rapports complets), on peut conclure que dans une classe d'étudiants âgés de 17 ans, plus de la moitié ont eu des rapports sexuels au moins une fois.

En effet, un garçon et une fille peuvent sortir ensemble sans la surveillance d'un adulte et même se permettre des attouchements en public sans que cela émeuve qui que ce soit.

La télévision n'étant pas en reste, ce qu'il faut c'est un travail acharné des parents auprès des enfants pour la sauvegarde de certaines valeurs. En effet, dans les régions en voie de développement, les enquêtes révèlent un contexte d'expérience sexuelle précoce souvent très différent entre les jeunes hommes et surtout les jeunes femmes. Les adolescentes possèdent une plus grande expérience sexuelle que leurs homologues de sexe masculin parce qu'elles sont plus susceptibles d'être mariées plus jeune. Lorsque vous faites face aux questions de fréquentation de vos enfants qui vont voir ce qui se passe dans la société du Canada et qui seront souvent en opposition à vos valeurs, l'important sera de maintenir une communication ouverte avec eux.

Pour participer pleinement à la société canadienne, l'immigrant doit être prêt à respecter les valeurs fondamentales de la société d'accueil et à considérer les droits et libertés que le Canada leurs offre. Si vous avez des questions ou vous n'êtes pas certains d'une pratique sociale au Canada, parlez à un organisme qui traite avec les immigrants. Les conseillers dans un tel organisme pourront vous aider à comprendre ce qui est considéré une norme sociale au Canada et comment cela se compare à ce que vous êtes habitué.

Sites connexes

  • Bienvenue au Canada : Ce que vous devriez savoir - une publication d'Immigration, réfugiés et citoyenneté Canada (IRCC) présentant des renseignements sur les divers aspects du mode de vie des Canadiennes et des Canadiens, comprenant des renseignements sur les services de base, où trouver de l'aide dans votre collectivité et les principales sources d'information.
Dernière mise à jour : septembre 17, 2014 4000789