Un nouveau rapport sur les obstacles à l’emploi des immigrants débouche sur une série de recommandations

lundi 13 avril 2015

Intitulé De la survie à la prospérité : transformer la situation des immigrants, le rapport a été rédigé par un Comité d’experts créé à l’automne 2014 par Emploi et Développement social Canada.

Le rapport souligne le sous-emploi auquel font face beaucoup de nouveaux arrivants qualifiés qui doivent se contenter d’un emploi de subsistance.

Les principaux obstacles, selon le rapport, sont rattachés à l’absence d’expérience professionnelle au Canada et aux démarches entourant la reconnaissance des titres de compétences étrangers. Il y a aussi l’information inadéquate fournie avant l’arrivée, les préjugés des employeurs, un déséquilibre entre les compétences et les régions ainsi que les compétences culturelles.

Le rapport prévoit six étapes intégrées pour aider les immigrants qualifiés à trouver un emploi plus rapidement et recommande ce qui suit :

  • Exiger l’élaboration d’une norme pancanadienne unique pour chaque profession réglementée, et demander instamment que le processus d’évaluation soit amorcé depuis l’étranger par les immigrants éventuels et fasse l’objet d’un suivi dans le cadre du système d’immigration
  • Élaborer une stratégie de portée générale quant à la détermination des carrières connexes possibles, en accordant un rôle plus important aux organismes de réglementation
  • Promouvoir le leadership, le soutien et un esprit de responsabilité commune parmi tous les intervenants en vue d’aider les immigrants à trouver un emploi qui correspond à leurs compétences
  • Mettre sur pied un groupe consultatif multilatéral pour l’amélioration de la situation d’emploi des immigrants 
  • Produire des renseignements plus complets sur le marché du travail à l’intention des nouveaux arrivants
  • Conscientiser les collectivités au sujet des moyens d’amener davantage de nouveaux arrivants à résider à l’extérieur des grandes agglomérations urbaines

Le gouvernement a réagi au rapport en :

  • s’engageant à examiner de près les recommandations du Comité
  • annonçant le financement de deux projets connexes, qui permettront de reconnaître les titres de compétences des médecins et des ingénieurs formés à l’étranger de façon plus rapide et efficace

Pour en savoir plus sur le rapport :